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BRNCAMIR
100% Coton Effet 3D "Mirage III".
COULEUR : Gris clair
Le Mirage III (3) est l’incontournable symbole de la réussite de la société Dassault. Pour ses collaborateurs, cet avion est le plus grand coup de génie de Marcel Dassault. C'est aussi son préféré. Le concept du Mirage est celui de l'intercepteur léger issu de l'expérience des combats aériens de la guerre de Corée (1950 - 1953). D'abord appelé Mystère Delta, le MD 550 devient le Mirage I. Il effectue son premier vol, à Melun-Villaroche, le 25 juin 1955, aux mains de Roland Glavany. C'est un biréacteur compact, à aile delta sans empennage. A la suite d'un changement d'orientation de la politique de l'OTAN, la mission d'interception pure est remise en question. Les états-majors préfèrent un avion également capable d'attaquer les bases de l'adversaire.
Dassault constate que le Mirage I peut constituer le point de départ d'un appareil répondant à cette nouvelle exigence. En appliquant une nouvelle formule, la loi des aires, qui consiste à étrangler le fuselage au niveau où il se raccorde à l'aile à la manière d'une taille de guêpe, l'appareil gagne en vitesse. Lancé à la fin de 1955, le Mirage III 001 vole, à Melun-Villaroche, le 17 novembre 1956, aux mains de Roland Glavany. Les entrées d'air des réacteurs sont ensuite modifiées par l'adjonction de noyaux coniques, appelés « souris », qui régulent le débit d'air en fonction de la vitesse. Devant les bons résultats, le ministère de l'Air décide d'acheter le Mirage III 001, d'en faire un programme financé par l’État. Grâce à son moteur SNECMA Atar 9 B, Roland Glavany atteint Mach 2, en palier, sans fusée d'appoint sur le Mirage III A-01, le 24 octobre 1958.
C'est la première fois que cette vitesse est atteinte en Europe occidentale.
Avec le Mirage III, Dassault met en place une chaîne de montage polyvalente, c'est-à-dire qu'il est possible de fabriquer sur la même chaîne des versions différentes correspondant à des missions diverses sur le plan militaire. La fabrication du Mirage III est répartie entre la Générale aéronautique Marcel Dassault (GAMD), maître d'œuvre, et plusieurs coopérants et sous-traitants dont la Société nationale de constructions aéronautiques du Nord (SNCAN), la Société nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA), la société des Avions Louis Breguet et Hispano-Suiza.
Cette politique de partage des fabrications est conforme aux principes adoptés, dès 1945, par le Service des marchés et de la production aéronautique : la concurrence existe au niveau des bureaux d' études, pas au niveau des productions. L'armée de l'Air française a reçu 95 Mirage III C, 59 Mirage III B, B1, B2 et BE (équivalent de la version D à l'export), 70 Mirage R et RD, 183 Mirage III E et 50 Mirage 5 F, soit 457 avions. Les derniers appareils sont retirés des unités opérationnelles en 1994.